La voiture électrique : panacée ou source de pollution aux particules

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La mobilité par l’automobile est l’un des piliers du développement économique et du modèle de prospérité des pays riches. Ce modèle induit néanmoins de multiples dégâts sur l’environnement et la santé des personnes. La pollution de l’air et des milieux jouxtant les routes est l’un de ces dégâts que la transition vers le véhicule électrique vise à minimiser. Cependant, rien n’est moins sûr. Les véhicules électriques émettent à l’usage leur lots de polluants hors échappements. Il s’agit, entre autres, de particules abrasées des pneus, de la chaussée, des freins, ou de la re-suspension. La dynamique d’émission, la nature physico-chimique, le devenir de ces particules et leur toxicité une fois ingérées ou introduites dans les écosystèmes sont actuellement largement ignorés malgré l’interdiction de la vente de véhicules thermiques neufs en 2035. Les projets et outils développés à l’Université Gustave Eiffel pour répondre à certaines de ces problématiques sont présentés. Ils mettent en lumiè