Symphonie de la nature en danger

"you cannot have a chorus of one (Garston Wood)“

Inhérents à la multitude, les chœurs sont des assemblages d'ondes et de réponses socio-cognitives. Une période de temp(orisation)s (entre la cochlée et une réponse imaginée) produisant la possibilité de reproductions pour des formes de vie ; la transmission de leur matière ainsi que de leurs relations sociales. En tant que tels, ils sont ni non-vivants, ni vivants. Ils n'opèrent ni sur le présent catégorisé, ni un passé, ni un futur. Mais sur tous ceux-ci simultanément.
Ils troublent les critères du libéralisme tardif, qui exigent cette distinction en tant qu'elle structure fondamentalement toute réponse politique ou toute forme de compte à rendre.

Comment peut-on rendre compte d'un chœur ? Quelles formes de justice acoustique (d'après les mots de Brandon Labelle) seraient requises pour exprimer les dimensions qui le comprennent ?

Les chœurs s'expriment au-delà du rassemblement de géographies, climats, corps, et expériences disparates de pédagogie intergénérationnelle improvisée. Et simultanément, ils défigurent les frontières intérieur/extérieur des corps et espaces dans lesquels ils infusent.

La création ""you cannot have a chorus of one” (“vous ne pouvez faire chœur à un”) remet en circulation ces expériences dans les responses cochléaires et affectives des auditeurices, de sorte qu'ielles deviennent, à leur tour, une part épaisse de son expression. Une épaisseur d'interaction corporelle, impliquant toutes ces pratiques, connaissances et désirs."